La Bataille au Bastillon...

François avait appris l’invasion de quelques gobelins au Bastion de Tarnin Austa il y a plusieurs jours.
Mais à présent, la situation devenait catastrophique, on parle à présent de plus grande attaque. Les gobelins plus nombreux, ils étaient accompagnés de yétis et même quelques autres créatures démoniaques en tout genre. Les divisions croutoniennes envoyées sur place ne suffisaient plus à les retenir et les pertes commençaient à devenir importantes.
François décida de ne pas s’affoler et d’intervenir seul avec Morcrouton et d'autres hommes sur place pour régler ces tensions habituelles. Il scella son dragon et parti pour les pays glacés (enfin pas très loin en tout cas)...

Arrivé en vue du Bastion, on voyait la bataille sanglante qui se déroulait. Les Yétis et gobelins étaient à présent accompagnés d'Elfes des glaces et de marcheurs sans compter des créatures démoniaques (on ne pouvait pas appeler ça des démons) et des calibans venu d’on ne sais où.
"C’est bizarre, pourquoi y a-t-il autant de monde", se demanda François.
"D’ordinaire, les attaques de ce foyer de tensions entre les pays glacés et la Croutonnie sont de moins grandes tailles, et les troupes pas aussi diversifiées", songea le roi.
Mais il fallait pour le moment agir, François se dirigea vers le front.

A une dizaine de mètres environ du sol, il sauta d’une roulade en sortant son épée, sur un gobelin des glaces qui fut transpercé de tout son long par cette dernière. D'un geste, il repoussa un ou deux Yétis qui revinrent vers lui. Il en cogna un d'un "Poing de lave" et retoucha l'autre du même coup. Le croutonnien profita des quelques secondes où ses ennemis étaient "sonner" (disons plutôt qu’il étaient perdu) pour planter sa lame au centre du dos d'un premier pendant qu'il "occupa" le second avec un ridicule feux follets qui eut tendance à détourner son attention. Il continua le combat avec ce dernier a lui donnant plusieurs coups successifs avant d'aller assomer l'autre avec des manipulations gymnastes en tout genre. Il en arrivait d'autres et ces deux-cis n'étaient pas encore mort. François se laissa quelques secondes entre deux esquives pour s'interroger sur les calibans:
"Des Calibans, que font-ils ici?", se répétait-il.
Tandis que les morts augmentaient peu à peu dans les deux camps, des Yétis, marcheurs et autres créatures des glaces continuaient d'arriver. Mais à un moment, plus un crouton ne venait. Ce n'est pas pour autant que les combats diminuèrent de volume, la bataille continuait.
A un instant, le roi croutonnien animé par le feu se demandait si il ne vallait pas mieux lâcher le bastillon et le reprendre par la suite (on a pas toujours que ça à faire non plus). Ou à un autre qu'il fallait appelé des renforts de l'ouest ou d'autres puissances alliés. C'est d'ailleurs ce à quoi il pensait vraiment; mais pourquoi demander de l'aide à d'autres royaumes pour le simple Bastillon de Tarnin Austa subissant une attaque (comme il est plutôt rare). Mais ce n'était pourtant pas qu'une simple attaque comme à l'habitude, celle-ci était d'une plus grande taille, d'une dimension comme ce bâtiment n'en avait jamais connue depuis sa construction.
Pendant ce temps, la bataille se poursuivait, et François se retrouvât dos-à-dos avec Morcrouton, tout deux face à trois marcheurs de glace.
"Déphasage de lave", cria François tandis que Morcrouton se faisait découper sa lance en quatre parties distincts par l'un des deux ennemis.
"AARGG, l'équipement militaire est en financé en grande partie par le royaume croutonnien", lança François en envoyant son épée dans le pied de ce marcheur après lui être passé sous ses jambes.
Pendant le court instant ou ce dernier grogna d'un cri plutôt modéré, François ramassa la partie tranchante de la lance de Morcrouton, qu'il envoya (à la base il avait visé dans l'œil droit du marcheur mais celui-ci étant un peu haut...) dans l'épaule gauche (-_-') du marcheur, avant de reprendre sa lame qui séjournait au dessus du talon de ce dernier; tandis que Morcrouton occupait le second marcheur à sa manière: il avait tout d'abord fuit, le marcheur à ses trousses. Puis, il s'était arrêté pour lui parlé (juste un peu) méchamment histoire de l'énervé. Et quand François arriva pour combattre le marcheur, il parlait toujours dans le poing fermé de ce dernier qui dix secondes après, était sur le poing de l'écraser de son pied. Mais avant d'avoir touché sa sible, la créature des glaces fur percuté par un élaire de lave. Il reçu ensuite une lame au centre de son ventre avnt de se faire enflammé par orbe tourbillonant de lave. François alla voir Morcrouton pour lui remettre une lame qu'il avait "emprunté" à une créature quelconque qu'il avait vaincu en venant le sauvé. A pêne le temps de dire merci, les deux croutonniens repartaient au combat...

Cette ombre n'était autre que Saseb tombant de son dragon d'une hauteur assez conséquente...
CRAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAASH!!!
Un trou de forme légèrement humanoïde venait d'apparaitre sur le sol du rempart, où gisaient les cadavres des calivans qui s'étaienbt trouvés en dessous au mauvais moment... Un silence improbable venait de s'installer sur la scène de bataille. Une main gantée de mithril sortit des décombres et hissa son corps à la surface. le heaume que chacun connaissait apparut, entourée de trois flamèches... Le colosse se leva de toute sa hauteur et épousseta sa cape vermeille.
" On dirait que je tombe à pic, mes braves compatriotes. Oh! On dirait que j'ai fait une boutade digne de Pacito!!"
Et il partit dans un rire tonitruant, tout en sortant l'épée bénie de Biscottville et se rangea auprès de ce vieux pierrot.

Soudain (1 an et 1 mois: notez le temps de réaction), François vit des feuillages bouger derrière Pierre. Celui-ci se retourna et vit deux Gobelins carbonisés tomber morts devant lui.
"Merci de m'avoir délivrer toute à l'heure!", s'exclama le croutonnien. "Maintenant que SASEB et toi êtes là, on va en finir très vite. Je n'oublie pas Leslie bien sûr.", ajouta t-il
Morcrouton se sentant oublié, pris son arme à deux mains et couru vers le front en criant:
"Au nom de la Croutonn..."
Il mit le pied dans le trou laissé par Eliot, et tomba entre deux cadavres à qui, il dit un peu sonné que la Croutonnie vaincrait.
"Alors mon ami, vous avez trouver une biscotte avec un trou?", plaisanta François.
SASEB sans dire un mot, dégaina son épée en apercevant trois gardes croutonniens face à deux orcs. François, voyant que personne ne riait, alla aidé Morcrouton et reparti à l'assaut des... assailants. La bataille reprenait avec l'aide des Dragoniums.

En esquivant les coups de chacun, je cherchais à entrevoir François, qui curieusement n'était presque plus visible dans le tas de poussière formé par la nuée de Calibans qui arrivaient...
D'autant plus curieux que je ne voyais plus de boules de feu ni de trombes de lave jaillir de cette poussière...
"François !" me mis-je à hurler !
Seul le vacarme de la bataille me répondit...
Une troupe de Caliban partit alors que je réfléchissais...
Des cris s'élevèrent alors que je réfléchissais...
Un sac sur le dos d'un Caliban semblait bouger au loin alors que je réfléchissais...
Les Calibans nous quittaient et les cris s'estompait alors que je réfléchissais...
"Il est dans le sac !" hurlais-je !
Aussitôt la petite troupe Calibannienne s'enfuit à toute jambes, les cris montaient en puissance...
Tout allait très vite...

Le plus discrètement possible en effet...
Nous ne devions pas faire un bruit, le moindre bruit dans ce défilé résonnerait et alerterait les Calibans.
Un "Crackk !" se fit entendre, nous sursautâmes !
Nous nous retournâmes et quel ne fut pas le cris que je poussa !
Un immense rocher qui avoisinait les 5 tonnes nous suivait !
Les Calibans sur le haut de la falaise riaient au éclats.
Nous étions pris au piège, de toutes part les Calibans faisait tomber des rocher aussi grand que l'épée de Nicolas !

Depuis le sac dans lequel j'étais, je devinais les ennuis des autres en entendant les cris de Pierre. Je profitais de l'inattention des calibans pour me sortir du sac. Un caliban m'entendit et se tourna vers le sac, en flammes. Il n'ut le temps de sortir son arme qu'il avait mit son pied dans un clif de lave que j'avais astucieusement placé à côté du sac brûlant. Je poussait le caliban en flammes de la falaise alors qu'un autre arrivait sur moi. Je fis une roulade sur le côté pour reprendre mon épée qu'ils avaient laissée non loin de là. À peine dans mes mains, je parais les coups du caliban, puis du suivant. Ils étaient maintenant trois sur moi, à peine avais-je esquivé les coups de l'un que je parais les coups d'un autre. Pendant ce temps, Leslie, l'espionne croutonienne avait réussi à parvenir avec Pierre jusqu'en haut de la falaise. Les calibans arrivaient sur eux alors que je tombais à terre en en blessant un...

Tout en évitant les nombreux rochers que les Calibans nous lançaient, j'essayais avec difficulté d'approcher les Calibans perchés en haut de la falaise afin d'aider François, qui, décidément était dans une mauvaise passe !
Avec Leslie, nous décidâmes de nous écarter pour prendre un chemin plus court en gravissant la falaise afin d'arriver plus vite à François.
Dans le tumulte de la bataille qui faisait rage plus bas, nous passions inaperçu...
Jusqu'à ce que Leslie trébuche et glisse au pied d'un Caliban qui était apparemment chargé de lancer les rochers sur les assaillants.
Le Caliban ne réfléchit pas, souleva la roche, tendit les bras et les baissât afin que la pierre écrase Leslie...
Je ne réfléchis pas une seconde et je me mis a essayer de faire tenir a distance, un bouclier psychique pour retenir l'énorme caillasse qui allait tomber dans le millième de seconde qui suivait...
A l'instant ou la pierre entra en contact avec le bouclier psy, je fus écrasé par le poids de cet énorme projectile.
Quand je me remis de mes émotions dans la seconde d'après, je vis que Leslie était saine et sauve.
Elle ne pris pas le temps de me remercier que déjà nous nous mîmes a courir après François qui continuait à se débattre avec une horde de Calibans.

Sans un sourire, comme blasé par ce scénario plus que classique, j'ai moi aussi dévalé la pente en prenant soin d'éviter les multiples flèches des Calibans et les ronces qui jalonnaient le plan incliné sur lequel je courrais.
Je sortis mon épée en évitant de faire une chute qui l'épée à la main aurait pu être fatale pour François devant moi.
Puis, comme à mon habitude, je me mis en charge de quelques Calibans, ça et là, à gauche et à droite, parfois même derrière...
Leslie poussa un cri incompréhensible comme à son habitude "Hailpe mie", qu'elle disait.
A vrai dire, j'avais déjà entendu ce cri. Je me mis alors à tourner la tête, tout en évitant encore les projectiles.
Puis au milieu du flot de haches volantes, de pierres aériennes et des troncs d'arbres tombant sur mon chemin, je m'approchais de Leslie...
Mais curieusement elle reculait, toujours en poussant le caractéristique cri. C'est alors que je vis un groupe d'Orc ravir la jeune femme, dont je voyais de moins en moins les cheveux flamboyants au loin...
Je m’arrêtais, devais-je aller vers François ou plutôt vers Leslie ?
Sans que je ne le vis, une énorme masse se rapprochait de moi en provenance du ciel.
Puis le choc fut terrible...
Plus rien, ou étais-je ? Qu'est ce qui m'étais tombé dessus ?
Ma tête me faisait horriblement mal...